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Une journée qui commence pour l’équipe organisatrice du SDIS 974  par un briefing et un rappel des enjeux avant d’enchaîner par un contrôle des pièces obligatoires à fournir par chaque candidat (une pièce d’identité, la convocation aux tests et un certificat médical récent) avant le plongeon dans l’enceinte de la  piscine pour le « test de natation ». Cette 1^ère épreuve, éliminatoire comme toutes les autres, consiste à effectuer 50 mètres en nage libre dans un temps minimum de 1’30’’ pour les femmes et de 1’15’’ pour les hommes. Une étape rapidement bouclée tant l’équipe est bien rodée et qui ne pourrait avoir lieu sans la mise à disposition des piscines par les municipalités.

Une heure de repos plus tard, les candidats se retrouvent pour les « tests d’aptitude physique », en caserne ou dans un gymnase, qui se déclinent par sexe et par catégorie d’âge. Après un nouveau contrôle d’identité, changement de site oblige, les candidats sont regroupés par catégorie et placés sous la responsabilité d’un encadrant sportif qui sera amené à les conseiller, encourager et évaluer tout au long des épreuves.

La première épreuve est le « Killy » où les postulants doivent tenir la position de la chaise dans un temps minima imparti en fonction de sa catégorie. Puis, il y a les traditionnelles pompes. Cela va de 7 à 10 pompes pour les femmes et de 13 à 19 pour les hommes, au minimum, avec un contrôle par le poing à terre de l’opérateur/évaluateur que le candidat doit toucher dans sa descente (uniquement pour les hommes). La souplesse est l’épreuve qui paraît la plus simple, ce qui n’est pas forcément le cas. En effet, le candidat, assis sur une planche, jambes tendues et attachées au niveau des genoux, doit pousser aussi loin qu’il le peut une réglette disposée sur un caisson placé à la pointe de ses pieds. Le test suivant consiste à tenir une parfaite position de gainage dans un laps de temps, sous le regard avisé des encadrants sportifs.

Ceux qui ont passé avec succès l’épreuve de natation et les 4 tests physiques qui ont suivi, ont ensuite rendez-vous avec une épreuve mettant en avant leur capacité d’endurance : le Luc léger.  Pour faire simple, le candidat doit courir en navette entre deux lignes parallèles distantes  de 20 mètres, selon un tempo régulé par une bande sonore qui lui impose une vitesse, un rythme pour atteindre différents paliers. Le but du « jeu » étant de poser son pied au-delà de chaque ligne avant le retentissement d’un bip  émis par la bande sonore sous peine de se faire éliminer, si proche du but. Le rythme allant en augmentant toutes les 60 secondes et la fatigue des autres épreuves se faisant, cette ultime épreuve de la journée permet aussi de tester le mental de chacun. Les paliers à atteindre diffèrent selon les catégories d’âge et de sexe.

Ces journées de sélection physique ont pu avoir lieu grâce à la mobilisation d’un ensemble d’acteurs du SDIS de La Réunion coordonné par la mission volontariat, les groupements territoriaux, les chefs de centre et avec le soutien du  service de santé et de secours médicaux (3SM) et du groupement formation sport (GFS).

Le SDIS 974 tiens à remercier les municipalités qui ont mis à disposition les infrastructures pour le bon déroulement de ces épreuves : mairie de Saint-Denis (piscine du Chaudron), mairie de Sainte-Suzanne (piscine du Bocage et gymnase de Bel Air), mairie de Saint-Paul (piscine de Plateau-Cailloux et gymnase Evariste de Parny), mairie des Avirons (piscine des Avirons) et la mairie de l’Etang-Salé (stade Gilbert Delgard).

Une première vague de tests de sélection physique réussie, un partenariat renforcé entre les coordonnateurs, un niveau d’expertise qui s’accentue au fil des tests et une osmose entre les différents acteurs ; autant d’éléments de bonne augure pour les prochains tests de sélection physique, les écrits programmés courant mai et les oraux au mois de juin.