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Depuis mars 2018, dans le cadre de ses missions de protection de la population, le SDIS de La Réunion a été mis à contribution dans la lutte contre le vecteur de la dengue, le moustique Aedes albopictus, ou moustique « tigre ».  40 sapeurs-pompiers formés à l’application de traitements anti-vectoriels ont donc renforcé les équipes de l’ARSOI, sur 720 zones d’intervention. Plus de 8 700 adresses ont été contrôlées et 980 gîtes éliminés par les équipes du SDIS. Grâce à cette présence conjointe sur le terrain, il n’y a pas eu de cas secondaires dans plus de 80% des cas signalés et suivis de traitements. A l’inverse, dans les zones non-traitées, les cas secondaires sont systématiques à hauteur de 70%.

Des sapeurs-pompiers en renfort du dispositif

En 2018, 6 676 cas de dengue confirmés ou probables ont été recensé par l’ARSOI. Le 27 mars 2018, le préfet de La Réunion a classé l’île au niveau 3 du risque épidémiologique, et a fait appel au SDIS 974 pour aider les équipes de l’Agence Régionale de Santé dans ses missions de traitement des foyers recensés. Malgré les moyens déployés par les deux structures, les traitements des foyers et la prévention au plus près de la population, la progression de l’épidémie a contraint la préfecture à activer en juillet le niveau supérieur du dispositif spécifique ORSEC (Organisation de la Réponse de SECurité Civile), passant à un niveau d’épidémie de moyenne intensité.

Les objectifs du SDIS 974 sont donc clairs : poursuivre ses interventions aux côtés de l’ARSOI pour réagir rapidement aux évolutions de l’épidémie, qui pourrait, selon les scénarios de l’agence nationale Santé Publique France, concerner de 17 à 50 % de la population de l’île en 2019.

Chiffres clés :

-40 sapeurs-pompiers volontaires formés et mobilisés depuis mars 2018

-Plus de 8 700 adresses contrôlées et 980 gîtes éliminés (zones ouest et sud du département)

-6 676 cas de dengues en 2018